- Economie
26 août 2022
Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin juillet 2022
En juillet 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 3,3 %, après - 2,0 % au mois de juin 2022 et + 3,8 % en mai 2022, portant à - 1,7 % l’évolution sur trois mois. Il est ainsi quasiment au même niveau que celui enregistré un an plus tôt (+ 0,3 %) et progresse de 6,6 % par rapport à février 2020, dernier point avant la crise.
La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en juillet 2022 s’explique par les diminutions des embauches en CDD de plus d’un mois (- 3,0 %) et de celles en CDI (- 3,6 %). Sur trois mois, les premières sont stables (0,0 %), tandis que les secondes diminuent de 3,1 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respecti¬vement de + 5,1 % et + 8,1 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont en baisse de 2,2 % en juillet 2022 mais progressent de 3,4 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 4,7 %.
Au deuxième trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 1,5 % (estimation précoce) après une hausse de 2,2 % le trimestre précédent. Elle augmente de 10,8 % sur un an (après + 11,1 % au trimestre précédent) et se situe désormais 9,5 % au-dessus de son niveau du quatrième trimestre 2019.
En juin 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 7,6 % sur un an , après + 12,0 % en mai 2022. Cette hausse résulte en partie du niveau relativement bas de juin 2021, lié notamment au niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) dans le contexte des mesures de restrictions sanitaires. La part de l’assiette chômage partiel s’élève ainsi à 0,2 % en juin 2022, contre 1,3 % en mai 2021. Cette part, quasiment stable par rapport au mois précédent, est en repli tendanciel depuis mai 2021. Elle est quasiment revenue à son niveau d’avant la crise Covid (moins de 0,2 %) et ne freine quasiment plus la masse salariale.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations, mais ceux-ci restent globalement orientés à la baisse : leurs niveaux sont toujours plus élevés que ceux d’avant la crise, mais s’améliorent depuis août 2021. Tous les taux ̶ fin de mois, à + 30 jours et à + 90 jours après l’échéance de paiement ̶ sont ainsi en nette baisse sur un an ; par exemple, celui mesuré en fin de mois de l’échéance (1,28 %) diminue de 2,58 points sur un an. Les trois taux sont globalement stables sur les trois derniers mois.