- Economie
20 juillet 2022
Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin juin 2022
En juin 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 1,5 %, après la hausse de 4,1 % enregistrée au mois de mai 2022 et la quasi-stabilité observée en avril 2022 (+ 0,4 %). Il progresse ainsi de 2,9 % sur trois mois. L’évolution est de + 1,0 % sur un an et de + 11,9 % par rapport à février 2020, dernier point avant la crise.
La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en juin 2022 s’explique par les diminutions des embauches en CDD de plus d’un mois (- 0,7 %) et de celles en CDI (- 2,2 %). Sur trois mois, les premières sont en hausse de 2,3 %, tandis que les secondes progressent de 3,5 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respecti¬vement de + 9,7 % et + 14,1 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont stables (+ 0,2 %) en juin 2022 et progressent de 9,6 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 9,0 %.
Au premier trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 2,1 %, après une hausse de 1,4 % le trimestre précédent. Elle augmente de 11,0 % sur un an (après + 9,5 %), compte tenu de la hausse de 3,3 % des effectifs salariés et de celle de 6,9 % du salaire moyen par tête. Elle dépasse désormais de 7,7 % son niveau du quatrième trimestre 2019.
En mai 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 11,6 % sur un an. Cette hausse résulte en partie du niveau relativement bas de mai 2021, lié notamment au niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) dans le contexte des mesures de restrictions sanitaires. La part de l’assiette chômage partiel s’élève ainsi à 0,2 % en mai 2022, contre 2,7 % en mai 2021. Cette part, quasiment stable par rapport au mois précédent, est en repli tendanciel depuis mai 2021. Elle est quasiment revenue à son niveau d’avant la crise Covid (moins de 0,2 %) et ne freine quasiment plus la masse salariale.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations, mais ceux-ci restent globalement orientés à la baisse : leurs niveaux sont toujours plus élevés que ceux d’avant la crise, mais s’améliorent depuis août 2021. Les taux à + 90 jours et à + 30 jours après l’échéance de paiement sont quasiment stables sur trois mois, celui mesuré en fin de mois (1,33 %), davantage soumis aux aléas de gestion, s’améliore de 0,27 point.