- Communiqué de presse
- Economie
22 février 2023
Baromètre à la fin janvier 2023
En janvier 2023, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 2,4 %, après + 2,2 % au mois de décembre 2022, portant à - 2,1 % l’évolution sur trois mois. Les déclarations d’embauche de plus d’un mois progressent de 1,0 % sur un an et restent sur un niveau haut, supérieur de 8,2 % à celui de février 2020, dernier point avant la crise.
La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en janvier 2023 s’explique notamment par la diminution des embauches en CDD de plus d’un mois (- 4,3 %), celles en CDI affichant un repli plus modéré (- 0,6 %). Sur trois mois, les embauches en CDI et en CDD de plus d’un mois diminuent respectivement de 2,0 % et 2,2 %. Sur un an, les embauches en CDI progressent de 5,6 % tandis que celles en CDD de plus d’un mois diminuent de 3,7 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois diminuent de 5,9 % en janvier 2023 mais progressent de 1,8 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 9,9 %.
Au quatrième trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 0,8 %(*), après une hausse de 1,4 % le trimestre précédent. Elle augmente de 6,1 % sur un an et dépasse désormais de 12,0 % son niveau du quatrième trimestre 2019.
En décembre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 5,2 % sur un an. La progression de la masse salariale est accentuée par le niveau élevé de l’inflation qui induit des hausses de salaire via, notamment, les revalorisations du smic et ses effets de diffusion sur les salaires plus élevés.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations, malgré les fortes baisses observées sur un an en lien avec la nette amélioration enregistrée au second semestre 2021 ; par exemple, le taux mesuré en fin de mois de l’échéance (0,98 %) diminue de 0,22 point sur un an mais dépasse encore d’environ 0,2 point son niveau d’avant crise.
Au quatrième trimestre 2022, le nombre de procédures collectives se stabilise et reste, après trois trimestres de forte hausse, en nette augmentation sur un an (+ 61 % pour les redressements judiciaires et + 37 % pour les liquidations). Leur niveau reste toutefois sensiblement inférieur à celui qui prévalait avant la crise.
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(*) Estimation précoce.
Voir les indicateurs Urssaf à fin janvier2023 - Baromètre économique n°149