- Communiqué de presse
- Economie
21 décembre 2022
Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin novembre 2022
En novembre 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue de 1,6 %, après - 5,0 % au mois d’octobre 2022 * et + 0,6 % en septembre 2022, portant à - 6,0 % l’évolution sur trois mois. Les déclarations d’embauche de plus d’un mois diminuent de 1,5 % sur un an mais restent sur un niveau haut, supérieur de 8,6 % à celui de février 2020, dernier point avant la crise.
La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en novembre 2022 s’explique par les diminutions conjointes des embauches en CDI (- 1,7 %) et de celles en CDD de plus d’un mois (- 1,5 %). Sur trois mois, les premières diminuent de 3,7 %, tandis que les secondes reculent de 8,5 %. Sur un an, les embauches en CDI restent en progression (+ 2,5 %) tandis que celles en CDD diminuent (- 5,6 %).
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois diminuent de 0,9 % en novembre 2022 mais demeurent en hausse de 3,3 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 13,6 %.
Au troisième trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé augmente de 1,4 %, après une hausse de 1,6 % le trimestre précédent. Elle progresse de 7,0 % sur un an et dépasse désormais de 11,2 % son niveau du quatrième trimestre 2019.
En octobre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 6,6 % sur un an. La hausse des salaires est soutenue par la forte croissance des prix à la consommation sur l’année (+ 5,7 %) via notamment les revalorisations automatiques du smic et ses effets de diffusion sur les salaires plus élevés.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations malgré les fortes baisses observées sur un an en lien avec la nette amélioration enregistrée au second semestre 2021 ; par exemple, le taux mesuré en fin de mois de l’échéance (1,31 %) diminue de 0,4 point sur un an mais dépasse encore d’environ 0,5 point son niveau d’avant crise. Les taux d’impayés sont relativement stables depuis début 2022 en dépit des fluctuations de court terme.
Au troisième trimestre 2022, le nombre de procédures collectives augmente nettement pour le troisième trimestre consécutif. Leur niveau reste toutefois sensiblement inférieur à celui qui prévalait avant la crise.
Voir les indicateurs Urssaf à fin novembre 2022 - Baromètre économique n°147
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(*) Les déclarations d’embauche connaissent des pics en début de mois ainsi que les lundis. La distribution des lundis dans le mois joue donc un rôle sur la répartition des embauches. Le mois d’octobre se terminant un lundi précédant un jour férié, une partie des embauches qui auraient eu lieu un lundi « normal » a probablement été déportée après le 1er novembre.
(**) Estimation précoce.