- Communiqué de presse
- Economie
25 août 2023
Principaux indicateurs mensuels Urssaf à fin juillet 2023
En juillet 2023, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) progresse de 0,6 %, après une diminution de 3,4 % enregistrée au mois de juin, portant à 0,5 % l’évolution sur trois mois. Il augmente sur un an (+ 0,6 %), atteignant un niveau supérieur de 8,1 % à celui de février 2020, dernier point avant la crise.
L’évolution des déclarations d’embauche enregistrée en juillet 2023 résulte de la progression des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 1,9 %), malgré celles en CDI qui diminuent de 0,6 %. Sur un an, les déclarations d’embauche en CDI affichent une hausse de 0,7 % ; celles en CDD de plus d’un mois de 0,5 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont en progression de 1,4 % au mois de juillet 2023 et de 0,6 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 9,3 %.
Au deuxième trimestre 2023, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé augmente de 1,1 % (*), après une hausse de 2,7 % le trimestre précédent. Elle augmente de 6,1 % sur un an.
En juin 2023, elle progresse de 6,5 % sur un an. La progression de la masse salariale est accentuée par le niveau élevé de l’inflation qui induit des hausses de salaire via, notamment, les revalorisations du smic et ses effets de diffusion sur les salaires plus élevés.
Les taux de restes à recouvrer des entreprises de 10 salariés ou plus restent globalement bien orientés. Le taux à échéance fin de mois s’élève à 1,09 % et est stable sur 3 mois (+ 0,01 point). Le taux à échéance + 90 jours s’établit à 0,62 %, quasi-stable (- 0,02 point) sur trois mois.
Au deuxième trimestre 2023, le nombre de procédures collectives continue de progresser sur un rythme soutenu. Sur un an, les redressements et les liquidations judiciaires progressent respectivement de 69,0 % et de 39,3 %. Leur niveau est désormais proche de celui observé fin 2019. Les effectifs salariés concernés par ces procédures sont quant à eux comparables à ceux d’avant-crise.
(*) Estimation précoce.