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Publié le 27 décembre 2019

La croissance des effectifs salariés du secteur privé s'atténue légèrement dans la plupart des régions métropolitaines en 2018

Acoss Stat n°299

Les effectifs salariés du secteur concurrentiel s’élèvent en France à 18,4 millions en 2018, en hausse de 1,5 % par rapport à l’année précédent, soit un rythme légèrement plus faible qu’en 2017 (+ 1,7 %). La masse salariale associée atteint 579 milliards d’euros. Sur un an, elle augmente de 3,5 % (contre + 3,6 % en 2017) compte tenu d’une hausse de 2,0 % du salaire moyen par tête.

Toutes les régions présentent une hausse de leurs effectifs, légèrement plus faible qu’en 2017 dans la plupart d’entre elles.  

Le nombre d’intérimaires continue de progresser fortement en 2018 (+ 7,5 %, soit + 56 200 postes) mais sur un rythme toutefois deux fois plus faible qu’en 2017 (+ 15,6 %). Hors intérimaires, l’évolution des effectifs salariés s’établit à + 1,3 % : entre + 0,2 % et + 0,8 % dans le quart nord-est de la métropole et supérieure à + 1,0 % dans les autres régions.

Les effectifs de la construction accélè-rent en 2018 : + 2,3 % (+ 31 900 postes), après + 1,0 % en 2017. Ce dynamisme est surtout porté par l’Ile-de-France, l'ouest et le sud du pays, ainsi que par les départements et régions d’outre-mer (Drom).

L’industrie progresse en 2018 (+ 0,3 %, soit + 8 300 postes) après de nom-breuses années de baisse. Les effectifs du secteur sont en hausse dans douze régions sur dix-sept : les régions de l’ouest, du sud, l'Auvergne-Rhône-Alpes, la Normandie ainsi l’ensemble des Drom gagnent des effectifs salariés.

Dans le tertiaire, la situation est sem-blable à celle de l’année précédente : l’hébergement et la restauration ainsi que les activités informatiques et juridiques sont les secteurs les plus dynamiques dans la plupart des régions. En revanche, les télécommunications et l’administration publique perdent des effectifs salariés dans un grand nombre de régions.

Cette publication présente un éclairage sur la part des primes et des heures supplémentaires dans la masse salariale. En 2018, ces deux éléments représentent respectivement 6,9 % et 2,3 % de la masse salariale pour un total de 53,3 milliards d’euros. Globalement, les primes sont plus pré-gnantes dans les régions industrielles tandis sur les heures supplémentaires sont davantage présentes dans les régions touristiques.

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