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Publié le 08 janvier 2021

Des évolutions trimestrielles record en raison d’un retour à une période sans confinement

Stat'UR n°31

Les évolutions trimestrielles sont importantes en raison d’une longue période de confinement sur le second trimestre tandis que le troisième n’en comporte aucune. L’accès au dispositif d’activité partielle (dit « chômage partiel ») et les arrêts maladie  accordés  en  cas  de  garde  d’enfant  ne  trouvent  une  justification uniquement pour les cas, dont l’activité n’est toujours pas possible.

Ces  dispositifs  affectaient  la  masse  salariale  versée  le  trimestre  précédent,  ce qui n’est pas le cas au troisième trimestre. La prime Macron est prolongée jusqu’au 31 décembre 2020, à laquelle s’ajoute une prime Covid versée aux personnels actifs dans la lutte contre l’épidémie.

Ainsi, l’évolution trimestrielle de la masse salariale est de +36,5%.Les effectifs salariés en fin de trimestre progressent dans une moindre mesure. Tous les secteurs enregistrent une croissance particulièrement stimulée par l’intérim et par les hébergements, cafés et restauration. En annuel, les chiffres restent  en  dessous  du  niveau  qui  prévalait  avant  la  crise.

La  construction  se  distingue et constitue une exception dans le contexte morose avec une évolution annuelle positive (+3,7%). Le recours à l’intérim est important tout en n’atteignant pas le niveau d’avant crise (-4,9% par rapport au 3ème trimestre 2019).
 

Chiffres clés

  • - 0,9 % c'est l'évolution trimestrielle de la masse salariale mais...
  • + 0,3 % pour l'évolution de la masse salariale + le chômage partiel.
  • - 9 500 postes perdus en un an
  • - 21 % de CDI signés par rapport au 4e trimestre 2019.

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