Publié le 21 avril 2021

Indicateurs Urssaf à fin mars 2021

Baromètre économique n°127

En mars 2021, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) progresse de 6,2 %, après la diminution de 3,1 %(r) en février et la hausse de 18,9 %(r) en janvier, portant à + 22,4 % l’évolution sur trois mois. L’évolution sur un an (+ 14,4 %), positive pour la première fois depuis août 2020, est très liée au faible niveau atteint en mars 2020 dans le cadre du premier confinement.

La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en mars 2021 s’explique essentiellement par celle des embauches en CDI (+ 12,5 %), tandis que les embauches en CDD de plus d’un mois sont en légère progression (+ 0,7 %). Sur un an, les déclarations d’embauche en CDD de plus d’un mois progressent de 18,7 % et celles en CDI de 10,3 %.

Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois progressent de 13,0 % en mars 2021. Elles sont également en hausse sur un an : + 28,7 %.

Au quatrième trimestre 2020, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé repart légèrement à la baisse sur le trimestre (‑ 0,8 %), après le rebond de 18,3% du troisième trimestre consécutif à la chute de 15,6 % enregistrée au deuxième trimestre. Sur un an, elle diminue de 3,8 %, après - 2,3 % au trimestre précédent. Ces évolutions s’expliquent notamment par la progression de l’activité partielle (chômage partiel), dont l’indemnisation n’est pas soumise à cotisations sociales.

En février 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé est en baisse de 3,3 % par rapport à celle enregistrée en février 2020 (après - 2,7 %(r) en janvier). La part de l’assiette chômage partiel s’établit à 3,2 % en février 2021, après 2,9 % en janvier. Son niveau reste sensiblement plus élevé que celui qui prévalait avant la crise de la Covid-19 (moins de 0,2 % en général).

En mars 2021, sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore fortement les taux d’impayés des cotisations. Après le rebond observé en novembre 2020, puis une amélioration pendant 3 mois, la situation des restes à recouvrer semble se stabiliser. Le taux hors taxations d’office mesuré en fin de mois s’établit à 3,36 % après 3,19 % le mois précédent. Celui à échéance + 30 jours est de 3,31 % après 3,59 %. Enfin, le taux à + 90 jours, qui reflète la situation du mois de décembre 2020 (confinement jusqu’au 15 décembre), est de 5,31 %.

(r) Chiffre révisé.

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