Indicateurs Urssaf à fin février 2022
En février 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) progresse de 2,8 %, après les baisses de 1,5 % et 1,4 % respectivement aux mois de janvier 2022 et décembre 2021, portant à - 0,2 % l’évolution sur trois mois. L’évolution est de + 29,7 % sur un an et de + 8,6 % par rapport à février 2020, dernier point avant la crise.
La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en février 2022 s’explique par la progression des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 3,7 %) et de celles en CDI (+ 2,0 %). Sur trois mois, les premières sont en légère hausse de 0,4 %, tandis que les secondes diminuent de 0,8 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 8,5 % et + 8,6 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois progressent de 1,7 % en février 2022 et diminuent légèrement sur trois mois (- 0,4 %). Elles augmentent de 9,3 % par rapport à février 2020.
Au quatrième trimestre 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 1,1 % après une hausse de 3,8 % le trimestre précédent. Elle augmente de 9,3 % sur un an (après + 6,8 %) et dépasse désormais de 5,2 % son niveau du quatrième trimestre 2019.
En janvier 2022, compte tenu du contexte de crise prévalant un an plus tôt, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 10,1 % sur un an, en lien notamment avec le niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) enregistré en janvier 2021 dans le contexte des mesures de restrictions sanitaires. La part de l’assiette chômage partiel s’élève ainsi à 0,5 % en janvier 2022, contre 2,9 % en janvier 2021. Cette part, quasiment stable par rapport au mois précédent, est en repli tendanciel depuis avril 2021, où elle s’élevait à 3,9 %. Elle se rapproche de son niveau d’avant la crise Covid (moins de 0,2 %) et freine désormais peu la masse salariale. Celle-ci est en janvier 2022 supérieure de 7,2 % à son niveau de janvier 2020.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore les taux d’impayés des cotisations. Néanmoins, le taux à échéance + 30 jours, qui s’établit à 0,93 %, s’améliore (1,17 % le mois précédent), tout comme celui de l’échéance à + 90 jours (1,13 % après 1,16 %).
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