Publié le 23 février 2022

Indicateurs Urssaf à fin janvier 2022

Baromètre économique n°137

En janvier 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) diminue à nouveau (- 2,4 %, après une baisse de 1,5 % au mois de décembre 2021), portant à - 4,5 % l’évolution sur trois mois, mais reste sur un niveau haut, supérieur de 3,9 % à celui qui prévalait en février 2020, dernier mois avant la crise. Sur un an, l’évolution est de + 22,8 %.

La baisse des déclarations d’embauche enregistrée en décembre 2021 s’explique par la diminution des embauches en CDD de plus d’un mois (- 3,0 %) et, dans une moindre mesure, de celles en CDI (- 1,7 %). Sur trois mois, les premières diminuent de 6,0 % et les secondes de 2,9 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 3,4 % et + 4,4 %.

Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont presque stables (- 0,2 %) en janvier 2022 et progressent légèrement sur trois mois (+ 0,8 %). Elles augmentent de 8,9 % par rapport à février 2020. 

Au quatrième trimestre 2021, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 1,0 % après une hausse de 3,8 % le trimestre précédent. Elle augmente de 9,1 % sur un an (après + 6,8 %) et dépasse désormais de 5,0 % son niveau du quatrième trimestre 2019.

En décembre 2021, compte tenu du contexte de crise prévalant un an plus tôt, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 8,4 % sur un an, en lien notamment avec le niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) enregistré en décembre 2020 dans le contexte du deuxième confinement. La part de l’assiette chômage partiel s’élève ainsi à 0,4 % en décembre 2021, contre 3,0 % en décembre 2020. Cette part, quasiment stable par rapport au mois précédent, est en repli tendanciel depuis avril 2021, où elle s’élevait à 3,9 %. Elle se rapproche de son niveau d’avant la crise de la Covid-19 (moins de 0,2 %) et freine désormais peu la masse salariale. Celle-ci est en décembre 2021 supérieure de 4,5 % à son niveau de décembre 2019.

Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics impactent encore les taux d’impayés des cotisations. Néanmoins, en janvier 2022, le taux d’impayés à la fin du mois d’échéance, hors taxations d’office, s’améliore de nouveau (1,12 % après 1,40 % le mois précédent). Tout comme le taux à échéance + 30 jours, qui s’établit à 1,14 % (1,39 % le mois précédent) et celui de l’échéance à + 90 jours est en baisse également (1,15 % après 1,76 %).

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