Indicateurs Urssaf à fin mars 2023
En mars 2023, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) est quasiment stable (- 0,4 %), après une hausse de 1,9 % au mois de février, portant à - 1,3 % l’évolution sur trois mois. Les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont en légère hausse sur un an (+ 0,8 %), restant sur un niveau haut, supérieur de 9,4 % à celui de février 2020, dernier point avant la crise.
L’évolution des déclarations d’embauche enregistrée en mars 2023 résulte de la hausse des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 0,9 %), d’une part, et de la baisse de celles en CDI ( 1,6 %), d’autre part. Sur trois mois, les embauches en CDI et en CDD de plus d’un mois diminuent respectivement de 1,3 % et 1,4 %. En revanche, sur un an, les embauches en CDI progressent de 0,7 % et celles en CDD de plus d’un mois de 1,0 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont stables (+ 0,1 %) en mars 2023 et progressent de 0,8 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 10,3 %.
Au quatrième trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 0,9 %, après une hausse de 1,4 % le trimestre précédent. Elle augmente de 6,1 % sur un an et dépasse désormais de 12,0 % son niveau du quatrième trimestre 2019. En février 2023, elle augmente de 7,1 % sur un an. La progression de la masse salariale est accentuée par le niveau élevé de l’inflation qui induit des hausses de salaire via, notamment, les revalorisations du smic et ses effets de diffusion sur les salaires plus élevés.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations, malgré les fortes baisses observées au second semestre 2021. Les taux continuent de s’améliorer en ce début d’année 2023 mais restent néanmoins sur des niveaux un peu plus élevés, de l’ordre de 0,2 à 0,3 point, que ceux d’avant la crise.
Au premier trimestre 2023, après un trimestre de relative stagnation, le nombre de procédures collectives repart à la hausse sur un rythme soutenu. Sur un an, les redressements et les liquidations judiciaires progressent respectivement de 53,5 % et de 32,7 %. Leur niveau reste toutefois inférieur à celui qui prévalait avant la crise.
_________________
(r) Chiffre révisé
Boite à outils
Télécharger la publication
-
Barometre_economique_151.pdf - 496.1 KoTélécharger
-
Barometre_Economique_151.xls - 484.5 KoTélécharger
Aller plus loin
Contacts
Retrouvez les jeux de données et leur datavisualisation sur Open Urssaf
Accéder aux jeux de donnéesAccéder à la datavisualisation