• Conjoncture
  • Salaires
  • Particulier
  • Emploi
Publié le 27 janvier 2021

Les particuliers employeurs au troisième trimestre 2020

Stat'UR n°320

Au troisième trimestre 2020, le volume horaire et la masse salariale de l’emploi à domicile rebondissent et progressent respectivement de 29,0 % et 29,6 %, après les baisses historiques de 15,5 % et 14,4 % enregistrées au trimestre précédent dans le cadre du confinement national décidé mi-mars pour lutter contre l’épidémie de Covid-19.

Sur un an, la masse salariale de l’emploi à domicile augmente de 3,5 %, portée par les progressions du volume horaire déclaré (+ 1,2 %) et du taux de salaire horaire (+ 2,4 %). Le montant cumulé de la masse salariale des trois premiers trimestres 2020 est néanmoins en forte baisse (- 7,9 %) par rapport aux trois premiers trimestres de l’année précédente.

Sur le champ hors garde d’enfant, le nombre d’heures progresse de 24,7 % au troisième trimestre 2020 (après - 13,0 %). Sur un an, il augmente de 1,5 %. Cette évolution positive, en rupture avec la tendance à la baisse observée depuis plusieurs années, pourrait s’expliquer, au moins en partie, par le report sur l’été d’une partie des heures non effectuées durant la période de confinement du deuxième trimestre.

Sur le champ de la garde d’enfant à domicile, le nombre d’heures augmente de 65,9 % sur le trimestre (après - 31,6 %). Sur un an, il diminue de 1,2 % et la masse salariale se stabilise.

Le volume horaire et la masse salariale des assistantes maternelles progressent respectivement de 19,7 % et 20,6 % au troisième trimestre 2020, après des baisses de 13,0 % et 13,9 % les trimestres précédents. Sur un an, le recul du volume horaire et de la masse salariale se poursuit (- 2,5 % et - 1,8 %).

Au total, la masse salariale versée par les particuliers employeurs croît de 25,6 % au troisième trimestre 2020 et de 1,2 % sur un an.

L’évolution de la masse salariale ne reflète toutefois pas celle de la rémunération des salariés des particuliers employeurs. En effet, ceux-ci ont pu bénéficier, notamment au deuxième trimestre, du dispositif d’activité partielle (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) leur permettant de percevoir au moins 80 % du salaire net afférent aux heures non effectuées entre le 12 mars et 31 août.

Boite à outils

Télécharger la publication