Indicateurs Urssaf à fin mai 2022
En mai 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois (hors intérim) augmente de 3,7 %, après la quasi- stabilité observée en avril 2022 (+ 0,3 %) et la légère diminution de 0,5 % enregistrée au mois de mars 2022. Il progresse ainsi de 3,4 % sur trois mois. L’évolution est de + 7,8 % sur un an et de + 13,0 % par rapport à février 2020, dernier point avant la crise.
La hausse des déclarations d’embauche enregistrée en mai 2022 s’explique par les augmentations des embauches en CDD de plus d’un mois (+ 4,6 %) et de celles en CDI (+ 2,8 %). Sur trois mois, les premières sont en hausse de 1,2 %, tandis que les secondes progressent de 5,6 %. Par rapport à février 2020, les évolutions sont respectivement de + 10,3 % et + 15,6 %.
Dans l’industrie, les déclarations d’embauche de plus d’un mois sont stables (+ 0,2 %) en mai 2022 et progressent de 7,9 % sur un an. Par rapport à février 2020, l’évolution est de + 8,7 %.
Au premier trimestre 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales (assiette déplafonnée) du secteur privé croît de 2,1 %, après une hausse de 1,4 % le trimestre précédent. Elle augmente de 11,0 % sur un an (après + 9,5 %), compte tenu de la hausse de 3,3 % des effectifs salariés et de celle de 6,9 % du salaire moyen par tête. Elle dépasse désormais de 7,7 % son niveau du quatrième trimestre 2019.
En avril 2022, la masse salariale soumise à cotisations sociales du secteur privé augmente de 13,5 % sur un an. Cette hausse résulte en partie du niveau relativement bas d’avril 2021, lié notamment au niveau du recours au chômage partiel (dont les indemnités ne sont pas soumises à cotisations sociales) dans le contexte des mesures de restrictions sanitaires. La part de l’assiette chômage partiel s’élève ainsi à 0,3 % en avril 2022, contre 3,9 % en avril 2021. Cette part, quasiment stable par rapport au mois précédent, est en repli tendanciel depuis avril 2021. Elle est presque revenue à son niveau d’avant la crise Covid (moins de 0,2 %) et freine désormais peu la masse salariale.
Sur le champ des entreprises de 10 salariés ou plus, la crise économique et les mesures de report des cotisations mises en place par les pouvoirs publics pèsent encore sur les taux d’impayés des cotisations, mais restent globalement orientés à la baisse. Leurs niveaux sont toujours significativement plus élevés que ceux d’avant la crise, mais s’améliorent depuis août 2021. Les taux à + 90 jours après l’échéance de paiement (1,02 %) est en recul sur trois mois (- 0,10 pt) et sur un an (- 2,04 points), celui mesuré en fin de mois (1,77 %), davantage soumis aux aléas de gestion, est en hausse de 0,55 point par rapport au mois précédent.
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