En 2014, malgré une masse salariale toujours peu dynamique (+ 1,5 % après + 1,2 % en 2013) et un ralentissement des encaissements en Urssaf, la variation de trésorerie (encaissements – décaissements) de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale a continué de s’améliorer.
Les recettes ont bénéficié d’un rythme soutenu en raison principalement de l’augmentation des recettes fiscales encaissées avec la centralisation à l’Acoss pour le compte de tiers de la totalité des prélèvements sociaux sur les revenus du capital et l’accroissement de la part de la TVA affectée au régime général. Les décaissements ont quant à eux continué de progresser modérément. Ainsi, les encaissements sur le compte bancaire de l’Acoss ont crû en 2014 de 3,9 % (après + 4,1 % en 2013) tandis que les décaissements ont augmenté de 3,5 % (après + 3,1 % en 2013).
L’écart d’évolution entre les encaissements (473,4 milliards d’euros) et les tirages opérés sur le compte de l’Acoss (490,1 milliards d’euros) s’est traduit par une amélioration de 1,3 milliard d’euros de la variation de trésorerie, celle-ci s’établissant en 2014 à - 13,7 milliards d’euros. Après une reprise de dette nette de 10,0 milliards d’euros par la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades), le solde du compte de l’Acoss au 31 décembre 2014 s’établit finalement à - 27,5 milliards d’euros.